Cet outil provient de la méthode de George Mumford, préparateur mental en NBA. Il a accompagné Phil Jackson durant sa carrière et a travaillé avec Michael Jordan et Kobe Bryant.
En ayant lu son livre “The Mindful Athlete - Secrets to pure performance”, George Mumford utilise la méditation pour être dans l’instant présent et porter son attention sur ce que les athlètes sont en capacité de maîtriser, uniquement.
Pour illustrer et aider à faire prendre conscience, il a utilisé la métaphore du cyclone.
Le centre, l'œil du cyclone, est un endroit paisible, calme, ciel bleu.
A l’extérieur de cet œil, c’est le chaos et la destruction.
La comparaison est la suivante : l'œil du cyclone est tout ce que l’athlète maîtrise. L’extérieur est le non-maîtrisable.
En résumé :
Oeil du cyclone => maîtrisable
Extérieur => non-maîtrisable
Beaucoup de sportifs portent leur attention sur ce qu’ils ne maîtrisent pas. Ce qui est non-maîtrisable c’est tout simplement tout ce dont nous n’avons pas d’emprise ou de contrôle.
Les exemples en tant que sportifs sont multiples : la météo, ses coéquipiers, ses adversaires, l’arbitre, l’entraîneur, la qualité du terrain et du gymnase, l’environnement (supporters, …) mais aussi notre passé et notre futur.
En portant notre attention sur ces éléments, nous augmentons notre stress, notre anxiété et nous allons avoir des difficultés à vivre avec nos émotions.
C’est une perte de temps et d’énergie. C’est une zone de frustration qui a pour conséquence de sortir de son match.
Le maîtrisable c’est l’heure à laquelle on se couche et on se lève, ce que l’on mange et quand, notre échauffement, nos étirements, notre récupération, ce que l’on met dans son sac, … C’est tout ce dont nous avons le contrôle et nous avons une capacité de décision.
En portant son attention sur le maîtrisable c’est comme si on se focalisait sur soi et uniquement sur soi. Personne d’autre.
Le reste n’a pas d’importance et ne sera pas une source de frustration puisque je n’y suis pour rien.
Quand on fait une erreur, il faut arriver à basculer.
Si on ressasse le “pourquoi du comment” et “si j’avais fait celà à la place”, on reste dans le passé. Le passé est inscrit dans le marbre et on ne peut pas le changer.
C’est donc non-maîtrisable.
Basculer c’est passer à autre chose. Cette autre chose est de se projeter.
Ce projeter c’est se focaliser sur l’action suivante. Il faut arriver à se dire “voila ce qu eje vais faire pour rattraper mon erreur.”
Il sera quasi impossible d’oublier ou de faire abstraction de l’erreur faite. Par contre on peut l’utiliser pour aller de l’avant et se rattraper.
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